Chute grave du Maire de Linas (91)

Nos premières pensées vont à la famille de Monsieur Lardière, qui traverse depuis quelques jours une épreuve que l’on ne souhaiterait à aucune famille. Nous lui adressons tout notre soutien et lui souhaitons beaucoup de courage dans l’attente du rétablissement et du retour de leur proche.

« J’aime Linas » a choisi de réagir suite à l’article publié ce jour dans Le Parisien afin d’apporter quelques éclaircissements aux Linois, perdus dans la succession de rumeurs sur les événements en cours.

Depuis 2020, Linas traverse crise après crise. Chaque fois, nous pensons avoir touché le fond, mais une nouvelle difficulté surgit. Aujourd’hui, cette spirale a conduit à une véritable catastrophe humaine, présentée pour l’instant comme « une chute grave ».

Alors que tout le monde attend des nouvelles officielles, la politique, elle, a repris ses droits — qu’elle n’avait d’ailleurs jamais suspendus. Vous êtes nombreux à nous solliciter pour obtenir des informations sur la situation de notre ville. À ce jour, nous ne disposons d’aucun élément supplémentaire par rapport à ce qui a été rendu public: 

Jeudi 4 septembre (et non vendredi, comme cela a été dit dans un premier temps), C. Lardière aurait été victime d’une chute entraînant un choc à la tête et provoquant un coma.

Où peut-on trouver des informations sur ce qu’il s’est passé réellement ?

Aucune communication officielle n’a été faite, ni par la famille, ni par la mairie. Ce n’est que mardi 9 septembre que des informations très sommaires ont été relayées par la presse.

Pourquoi vendredi, sur la page de J’aime Linas, un individu a-t-il fait un commentaire en rapport avec l’accident du maire alors que personne n’avait l’information ?

On ne peut pas empêcher les gens de s’exprimer sur notre page Facebook. En effet, étonnamment, dès le vendredi 5 septembre (lendemain de l’accident), une petite liste de candidats à la prochaine élection municipale — « Linas, notre avenir », proches de certains services de police — semblait déjà informé et s’en servait. Le même jour, cette liste candidate n’a pas résisté à la tentation de politiser la situation. Elle a instrumentalisé un article publié par notre groupe « J’aime Linas », dans lequel nous dénoncions – comme nous le faisons depuis plusieurs mois – la mise en coma de la caisse des écoles. Ils nous ont accusés, de façon absurde, de faire un parallèle avec l’accident du maire. Bien entendu, il n’en est rien puisque nous étions, comme tous les Linois, « sans l’information », mais cela prouve que certains sont capables – même dans une situation aussi grave – de court-circuiter la famille qui semblait attendre une évolution positive avant de s’exprimer.

Ce week-end, j’ai entendu tout et n’importe quoi à la fête des associations, c’est quoi l’info réelle ?

Durant le week-end des 6 et 7 septembre, de nombreuses rumeurs contradictoires ont circulé. La fête des associations s’est tenue normalement, mais en l’absence du maire. Aucun mot n’a été prononcé à propos de son état de santé : danses, remises de récompenses et discours se sont enchaînés comme si de rien n’était. En coulisses, toutefois, l’accident était sur toutes les lèvres, et certains spéculaient déjà sur « la suite ». La seule surprise notable fut la présence de la nouvelle maire de Montlhéry, accompagnée de P.Rodari, adjoint à l’urbanisme de Linas, venue remettre les écharpes aux enfants du conseil municipal.

Pourquoi ce matin (lundi 8 septembre) la mairie n’a-t-elle pas fait de communiqué ou alors je ne l’ai pas su ?

À la réouverture des services municipaux lundi à 8h30, les agents se sont étonnés qu’aucune information officielle n’ait été donnée quatre jours après l’accident. Dans la journée, les Linois ont remarqué que toutes les affiches du maire avaient été retirées des panneaux municipaux. Beaucoup ont été choqués. La municipalité aurait expliqué que cette décision émanait du maire lui-même, soucieux de ne pas influencer les prochaines élections prévues dans six mois. Une justification qui demande à être confirmée, car aucune règle n’impose un tel retrait. Dès le lendemain, mardi 9 septembre, les affiches ont été réinstallées.

L’article du Parisien du mercredi 10 septembre ne donne pas plus de précisions que ça, en savez-vous plus ?

Le Parisien a publié un article succinct, n’apportant pas d’éléments nouveaux par rapport à ce que les Linois savaient déjà, mais au moins c’était plus clair. De notre côté, nous sommes au même niveau d’information et même nos conseillers municipaux, comme tous les membres du conseil municipal, sont dans l’ignorance.

Selon le journal, C. Lardière participait jeudi soir à un dîner dans un golf près de Versailles avec d’autres élus. À son retour, il aurait fait une chute provoquant son coma. Depuis six jours, ni la mairie, ni la famille, ni la préfecture n’ont apporté d’explications, ce qui alimente un profond sentiment d’incompréhension. La journaliste du Parisien n’a obtenu aucun éclaircissement sur les circonstances de l’accident ou sur l’état de santé du maire. Son article s’est limité à rappeler les condamnations passées de Monsieur Pelletant — sans mentionner qu’il a été réhabilité de plein droit en 2022 et 2023 — et à relayer les messages de compassion d’une candidate, Madame Dali.

Et maintenant, que va-t-il se passer pour Linas ?

Sur le plan institutionnel, tant qu’il n’y a pas de démission formelle du maire, c’est le premier adjoint qui assume les fonctions de maire. Cette situation n’est pas inédite : à Paris, lorsque Bertrand Delanoë avait été blessé lors d’un attentat, Anne Hidalgo, première adjointe, avait assuré l’intérim pendant de longs mois. Cette situation d’un maire en convalescence ou dans le coma et d’un premier adjoint qui le remplace peut donc durer. Pendant ce temps, aucun autre adjoint ne peut remplacer le maire tant qu’il n’a pas cessé ses fonctions. Si cela devait arriver, automatiquement une élection interne au conseil municipal désignerait un nouveau maire et de nouveaux adjoints jusqu’aux élections de mars 2026 (dans six mois). Plusieurs prétendants se positionnent déjà. La réapparition de certaines figures politiques longtemps absentes en dit long sur ce qui circule dans certaines têtes. Le coma du maire et sa durée sont la clé de l’avenir politique de Linas et de certains.

Des élections anticipées sont-elles possibles ?

Beaucoup d’habitants s’interrogent. La réponse est claire : NON, sauf volonté délibérée de les provoquer. Depuis la réforme de janvier 2025, il faut un nombre beaucoup plus important de sièges vacants pour déclencher une élection anticipée.

Où peut-on trouver des informations fiables ?

Surtout pas sur les réseaux sociaux. Certains individus n’ont aucune morale, aucun honneur, aucun respect pour la vie humaine. Ils se cachent derrière des pseudonymes et sont capables d’écrire sans honte des horreurs. Aujourd’hui, c’est Monsieur Pelletant et notre groupe qui étaient accusés d’espérer la disparition de C. Lardière (voir commentaire de Vivo Castille). Non seulement si vous lisiez ce qui précède, vous comprendriez pourquoi c’est en réalité tout le contraire, mais surtout mettre sur le même plan la vie humaine et les calculs politiques, c’est tellement répugnant.

Il faut attendre les communications de la mairie ou de la préfecture et suivre les publications de la presse.

Municipalité J'aime Linas (1995-2020)
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