Ce week-end, c’est le salon du vintage à Tours.
Jadis, c’était à Linas que cet événement était organisé.
Au lendemain des élections municipales de 2020, la nouvelle municipalité a indiqué à l’organisateur que la ville ne voulait plus de cet événement qui réunissait pourtant 60 exposants et jusqu’à 6000 visiteurs.
On s’interroge encore pour savoir quel crime avait commis le Salon du Vintage. La commune prêtait la salle du gymnase et veillait à la sécurité du public. Tous les frais d’organisation étaient financés par l’organisateur. La ville récupérait les retombées pour les commerçants, et même des invitations pour la population étaient gagnées sur Facebook.
Le Salon du Vintage attirait une population sans histoire. Il n’y a jamais eu d’incident ni de plainte, alors pourquoi la municipalité Lardière a-t-elle supprimé le salon du vintage en 2020 dès son arrivée aux commandes sans même essayer la formule ?
Pourquoi, de la même façon, avoir supprimé le LinasTatoo, la fête à Johnny, les parades autodrome… qui étaient eux aussi des succès ? Le salon du tatouage par exemple réunissait chaque année 60 à 70 tatoueurs venus du monde entier, des démonstrations, des concerts, et une ambiance festive.
Ces événements étaient de trop belles réussites, voilà leur problème.
C’était insupportable pour ceux qui voulaient la disparition de la municipalité Pelletant et empêcher que la ville de Linas rayonne au-delà de ses frontières. Et peu importe l’intérêt des habitants et leur bonheur.
Rappelez-vous, dès les premières éditions du LinasTatoo, le torpillage avait commencé. Madame Mireille Cugnot- Ponsard, chef de file de la gauche au conseil municipal, avait agi en délatrice de l’ombre pour déclencher un contrôle du fisc contre les organisateurs.
Là encore, on peut s’interroger sur l’intérêt pour Linas. Quelles sont les raisons qui ont poussé cette conseillère municipale d’opposition à agir avec lâcheté et acharnement contre une manifestation qui en était à ses balbutiements ? Son but était purement de décourager les organisateurs pour qu’ils partent de Linas.
Ils ont résisté, mais quelques mois plus tard, c’est la nouvelle municipalité Lardière qui leur a donné le coup de grâce.
Fini le Salon du Vintage de Linas. C’était un grand succès, comme le LinasTatoo ou de nombreuses autres manifestations qui ont été supprimées ou réduites à la portion congrue sans autre forme de procès.
Pour organiser un événement de cette envergure dans une commune, il faut énormément de travail. Construire petit à petit sur plusieurs années. C’est ce que l’ancienne municipalité a fait. Grâce au travail de gens comme Madame Brunel ou Monsieur Matias et d’autres, la commune de Linas avait réussi à construire petit à petit un calendrier culturel. D’un trait de plume, la municipalité Lardière a tout supprimé et réduit Linas au statut de ville dortoir.
Construire est difficile, mais critiquer ou détruire, c’est à la portée de n’importe quel imbécile, c’est ce que les Linois apprennent aujourd’hui à leurs dépens.
En 2025, à Linas, nous avons pour événements culturels les campagnes du don du sang et les actions des associations quand il leur reste un peu de courage.
De cette situation, tous ont été complices et responsables.
Bonne réussite au Salon du Vintage…à Tours
J-358

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