Voilà une question qui aurait pu être posée en cours de « physique-chimie » du collège de Linas-Montlhéry :
« Comment déterminer que le sol du premier étage de la mairie de Linas n’est pas horizontal et penche du côté où il va tomber ? »
Le Maire-Lardière a donné sa solution en réunion du conseil municipal : « J’ai couché une bouteille parterre, et comme elle a roulé, ça prouve que le sol n’est pas droit. »
Voilà comment à Linas on dépense plusieurs millions d’euros de travaux (suppléments à venir).
En cette fin d’année 2024, la mairie de Linas est toujours fermée. On a tout entendu sur les raisons de cet énième fiasco.
Mais une chose est certaine, tout chantier de cette ampleur aurait dû être précédé d’une « étude d’état diagnostic de la structure ».
Cela était bien indiqué dans le dossier monté par l’ancienne municipalité pour la réhabilitation de l’hôtel de ville. Mais bon, la technique de la bouteille a certainement pris le pas sur le professionnalisme.
Résultat :
La mairie fermée depuis des mois et bientôt plusieurs années (d’un autre côté, ça limite les sollicitations des administrés),
les entreprises qui ne veulent pas supporter la responsabilité des manquements du cahier des charges, la mérule qui joue à cache-cache et la municipalité actuelle de Linas, risée de tout le BTP.
La facture reste à venir. Devinez qui va la payer ?
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