🧾 Analyse de la séance du Conseil Municipal – 14 novembre 2024
Vue par le groupe d’opposition « J’aime Linas »
⚠️ 1. Un amateurisme préoccupant et un manque de savoir-faire manifeste
🎯 Décision budgétaire mal préparée
➤ La décision modificative n°4 pour 612 € révèle une gestion chaotique des crédits.
Des ajustements minimes nécessitent la suppression complète de lignes budgétaires entières (taxes, adhésions…), sans justification claire.
💬 Une gestion approximative, symptomatique d’un pilotage à vue.
🔁 Délibérations reportées ou confuses
➤ La délibération sur la location des salles a dû être repoussée, car mal rédigée, non documentée, et source d’ambiguïtés sur les tarifs et les salles concernées (notamment la Châtaigneraie).
📉 Cela démontre une mauvaise préparation et un manque de rigueur réglementaire.
🏗️ Acquisition foncière incohérente
➤ La parcelle AN n°419 a été achetée au triple du prix de parcelles comparables (400 €/m² contre 150 €/m² à Guillerville), sans négociation sérieuse.
⚖️ Inégalité de traitement entre citoyens.
🏘️ Urbanisme flou et contradictoire
➤ L’avenant avec l’EPFIF évoque 50 logements, alors que la majorité avait promis l’arrêt de toute densification.
Le maire tente de se justifier en opposant 50 logements aux 3.973 du passé, mais ce flou sur les projets à venir fragilise la crédibilité de ses engagements.
🧍♂️ 2. Un absentéisme chronique, révélateur d’un manque d’implication
📉 Taux de présence en berne
➤ Plusieurs élus étaient absents, avec délégation de pouvoir :
Blot J., Bonel J., Demichel D., Guérinot D., Hertz L., Navarro N., Malbrouck A., Mfuanani L.
De plus, Philippe Rodari quitte la séance avant le deuxième point de l’ordre du jour.
🕳️ Une séance capitale avec une implication limitée
➤ Malgré l’importance des sujets (SDIS, urbanisme, finances), une partie de la majorité s’est désengagée, ce qui interroge sur la solidité de l’équipe municipale.
🏛️ 3. Des choix politiques contestables et une communication autoritaire
🧱 Politique foncière guidée par les besoins de recettes, pas par l’intérêt général
➤ L’aménagement de la parcelle AD n°156, vendue pour construire trois pavillons tout en conservant une aire de jeux, est imposée aux riverains sans vraie concertation.
La majorité refuse tout engagement formel sur l’interdiction d’un immeuble, malgré les inquiétudes exprimées.
📣 Le public, pourtant présent, n’a pas été autorisé à s’exprimer.
📵 Opacité sur les critères d’attribution de parcelles
➤ Une riveraine a manifesté son intérêt pour acheter un lot… mais aucun appel à projets ou procédure publique n’a été évoqué.
🔍 Cela questionne l’équité et la transparence des décisions.
📉 Absence de vision à long terme sur les équipements publics
➤ La future école de Guillerville est repoussée pour des raisons financières, alors que des logements continuent d’être validés.
Le nouveau poste de police est prêt… mais toujours inutilisable faute de raccordement électrique.
🎭 Dérapages verbaux du Maire
➤ Le ton du Maire à l’égard des opposants est systématiquement condescendant et agressif.
Il balaie les remarques de fond, multiplie les accusations personnelles (« mensonges », « vous n’avez rien compris »), ce qui fragilise la qualité du débat démocratique.
📌 En résumé
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📉 Une gouvernance fragile, marquée par des improvisations et des décisions précipitées.
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📭 Des absents nombreux au sein même de la majorité, qui fragilisent la légitimité des décisions.
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🏗️ Une politique foncière et budgétaire incohérente, plus préoccupée par combler les trous que par construire l’avenir.
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🚫 Un dialogue avec les citoyens quasi inexistant, où les préoccupations locales sont souvent ignorées ou moquées.