Aux élections, il y a toujours de nombreux prétendants, mais une fois élus, beaucoup ne viennent même pas aux réunions du conseil municipal.

Linas est une des pires communes en France pour l’absentéisme de ses élus municipaux.

Les plus que 50% d’absences aux réunions officielles du conseil municipal sont publié en fin d’article

VOILÀ CE QUE CES CHIFFRES NOUS APPRENNENT :

• Le record d’absentéisme est détenu par M. Guérineau avec 83 % d’absences (plus vu au conseil municipal depuis 5 ans).
• La belle-fille du maire actuel (intérim) totalise 70 % d’absences. Mme Malbrouck a pourtant été promue maire-adjointe le mois dernier.
• La personne qui arrive ensuite est la seconde belle-fille du maire intérimaire, elle aussi a été promue maire-adjointe le mois dernier, Mme Gatineau totalise 53 % d’absences.

Le plus incroyable, c’est que les élus les plus souvent absents sont ceux de la « majorité » (Linas avant tout), alors que ce sont eux qui fixent les dates des réunions.

Mais plutôt que de pointer le doigt vers ces adeptes de la chaise vide, cet article a pour but de comprendre.

Les raisons de cette honte républicaine sont les suivantes :

1) Liste de candidats figurants

Il s’agit plus d’un agrégat de personnes rencontrées dans les rues ou à la sortie des commerces, ou pire, recrutées sur les réseaux sociaux à la manière des prédateurs.

Cela permet d’afficher les 29 noms nécessaires pour être candidat à Linas, mais ces personnes ne savent pas ce que recouvrent les responsabilités municipales et le temps qu’il va falloir y consacrer.

À Linas, le mal est général :

LA MOITIÉ DES ÉLUS, TOUTES LISTES CONFOUNDUES, SONT ABSENTS AU MOINS UNE FOIS SUR QUATRE.

2) amateurisme de la tête de liste

Pour que des conseillers municipaux soient motivés par leur mandat, le maire doit être un véritable manager en plus d’assurer ses prérogatives.

Personne n’est préparé à cela. Et c’est encore plus vrai lorsque d’anciens fonctionnaires de mairies deviennent maires, car leur compétence et leur expérience sont antinomiques avec le rôle politique que doit avoir un élu.

Beaucoup de candidats se croient capables de diriger une équipe de 30 élus tout en conciliant cela avec le management de 200 fonctionnaires, sans compter les réunions, le suivi des dossiers, les négociations avec l’État et les intercommunalités.

Mais comme pour tout, il faut de l’expérience.

À Linas, cela est particulièrement vrai, pour preuve les scissions dramatiques de la municipalité et les nombreuses démissions dans la majorité.

Par le jeu des procurations, la majorité actuelle reste majoritaire au moment des votes, mais toujours à un cheveu ! A ce jour la préfecture n’a pas relevé l’absentéisme et la règle de la démission d’office n’est pas activée.

3) Motivation contraire à l’intérêt général

En réalité, ce sont:

• des motivations d’égo,
• pour se valoriser vis-à-vis de leur employeur qui est une autre mairie ou une autre administration,
• pour promouvoir un parti politique sans l’avouer,
• ou pour d’autres raisons éloignées de l’intérêt des habitants.

De nombreux candidats sont attirés par la victoire à l’élection mais pas du tout par le travail des six années qui s’ensuivent.

À Linas, toutes les listes d’opposants qui se sont constituées en 2020 (que l’on retrouvera en 2026) avaient pour seul objectif de prendre la place du maire sortant, François Pelletant.

La nouvelle municipalité « Linas avant tout », arrivée en 2020, n’avait aucun projet, aucun élu capable de piloter de nouvelles réalisations. D’ailleurs, son travail pendant six ans a consisté à déconstruire le travail des prédécesseurs, et ne rien réaliser à la place, sauf les dossiers que le maire Pelletant avait préparés. Finalement, cette majorité s’est rangée sous la tutelle de Montlhéry et des promoteurs immobiliers.

4) Les bons élèves:

Enfin, il est important de ne pas passer sous silence le cas de celui qui n’a jamais manqué une seule réunion du conseil municipal, hormis le maire et son premier adjoint qui fixent les dates des réunions,

LE SEUL ÉLU PRÉSENT À TOUTES LES RÉUNIONS DEPUIS LE DÉBUT DU MANDAT EST M. RUI MATIAS.

Les plus de 50% d’absence:

Durant le mandat et jusqu’à ce jour il y a eu une quarantaine de réunions plénière (20 % de moins que durant le mandat précédent « M. Pelletant »)