Voilà le titre d’un article paru dans le Parisien qui restera en travers de la gorge des Linois et des Montlhériens :
Une septième piscine pour Paris-Saclay : « On est bien servis, mais on a de forts besoins »
En effet, ce 1er octobre 2024, a été inaugurée la nouvelle piscine de Gif-sur-Yvette. Coût : 22 millions d’euros, 4500 m².
On ne peut pas oublier que voilà quelques mois seulement, notre modeste piscine de Linas-Montlhéry a été fermée. Le site est convoité par des promoteurs, pour rassurer les habitants, on leur promet d’y faire des équipements sportifs. Ce qui est certain, c’est que pour nous, la natation c’est fini.
Nos enfants n’apprennent plus à nager ou doivent être transbahutés sur des piscines lointaines… Les clubs de gym aquatique, de plongée, de natation sont déstabilisés.
Mais nos cousins du reste de la communauté d’agglomération peuvent eux profiter de 7 piscines.
Le problème de Linas et de Montlhéry, c’est leurs maires. Nos villes ne sont pas défendues comme il se doit. Il suffit d’observer les villes qui réussissent. Pendant que les maires de Linas et Montlhéry rejouent « la croisière s’amuse », les autres villes sont administrées par de vrais capitaines. Un vrai maire doit tenir son siège avec pour motivation l’intérêt de sa ville et non le sien. Il doit connaître finement les mécanismes administratifs, mobiliser les organismes extérieurs, consacrer du temps à la recherche de subventions, savoir imposer son point de vue, négocier et de retour dans sa mairie il doit motiver son équipe autour de lui.
Certaines villes ont cette chance, la preuve, elles ouvrent des piscines lorsque nous les fermons.
Pendant que le monde avance sans nous, les Linois doivent se contenter d’une mairie fermée, d’un poste de police municipale qui n’a que l’enseigne, un projet d’école abandonné 6 mois après son annonce faute de financement du préfet (quelle surprise !), un conseil municipal décimé et une municipalité en ruine.
