Hier, l’École des Sources de Linas, et notamment son restaurant municipal, ont traversé un petite crise.
Petite crise mais grosse frayeur pour les parents qui pendant plusieurs heures n’ont eu aucune information sur la supposée intoxication alimentaire détectée après le repas de midi. Les seules informations dont les habitants disposaient, étaient la présence de très nombreux camions de pompiers aux abord de l’école durant l’après-midi et le bouclage de la commune par les forces de l’ordre pour empêcher la propagation d’une possible épidémie.
Si l’évènement ne semble avoir été qu’une « allergie collective », on déplore tout de même une trentaine d’enfants potentiellement concernés dont quelques uns hospitalisés par les sapeurs pompiers. Forcément, sans aucune information, les parents ont imaginé le pire.
Au lendemain d’un incident comme celui-ci, une attitude normale pour des responsables publics, serait de faire l’analyse post évènement, d’identifier les axes d’amélioration et données des informations à la population.
Malheureusement, les seuls discours entendus depuis hier sont des logorrhées démagogiques des soutiens habituels de la municipalité. Les parents qui aimeraient comprendre le comment et le pourquoi de cet incident, ont pour consolation ces belles recommandations de « passer un bon week-end de Pâques avec leurs enfants. Mais rien qui fasse avancer le Schmilblick et surtout éviter que le problème ne se reproduise.
Posons nous les bonnes questions dans l’intérêt de nos enfants :
1) Qui est l’élu ou l’adjoint responsable du scolaire dont le rôle est, entre autres, de communiquer en direction de la communauté éducative et qui aurait dû informer les parents dès la première heure de l’incident ?
Réponse : Personne. A Linas, contrairement à la très grande majorité des communes, il n’y a pas d’adjoint, ni d’élu délégué au scolaire. D’ailleurs il n’y a même plus d’élus du tout dans l’équipe du Maire qui soient capables d’oeuvrer rationnellement pour la commune. Lorsqu’une réunion scolaire est organisée concernant les écoles, c’est le Maire qui s’y colle en déclarant, que dans ce domaine comme pour tous les autres, « Moi l’école c’est pas mon truc ». Donc, forcément, en période de crise ce système déjà lacunaire n’est plus la solution mais devient le problème.
2) S’il n’y a pas d’élu responsable du scolaire, y en a–t- il au moins un qui s’occupe du restaurant municipal, pour veiller au bon fonctionnement de , l’approvisionnement, proposer les menus et s’assurer que le service public est conformément délivré ?
Réponse : Non. le Maire a décrété le blackout du secteur scolaire depuis qu’une association de parents d’élèves a été politiquement noyautés.
3) Pour faire face aux situations de crise, la loi impose aux municipalités de mettre en place les « Plans communaux de Sauvegarde », genre de livre des procédures à activer en cas de problème. La commune de Linas dispose-t-elle d’un tel plan ?
Réponse : Non . Depuis 4 ans qu’elle est en place la municipalité Lardière-Rodari ne s’est jamais souciée de cet impératif. Le seul Plan communal de Sauvegarde que Linas ait connu est celui du Maire précédent qui d’ailleurs avait été bien utile à plusieurs reprises.
4) La Réserve Communale, chargée de seconder les services de secours et de faire la liaison avec la population a-t-elle été mobilisée lors de l’incident d’hier ?
Réponse : Non, depuis que celle-ci a été, elle aussi, politiquement noyautée, elle n’est plus mobilisée que pour des tâches subalternes.
Conclusion :
Il est de notoriété publique que Linas va très mal. Après avoir vu s’effondrer un à un les services public essentiels, c’est au tour de nos enfants de faire les frais de l’incurie municipale. Comme à chaque crise on se dit que rien de pire ne peut se produire, que la municipalité a touché le fond. Mais à chaque fois on constate, dans les jours qui suivent, qu’il y a encore pire au pire que l’effondrement de Linas est sans fin.
La municipalité actuelle est incompétente, mais en plus de cela le Maire réagit de la pire manière aux inévitables opposants qui font tout pour faire couler la commune et profiter du chao.
L’incident d’hier, qui touche nos enfants, doit être pour tous une ultime alerte.
Il ne sert à rien de désigner des responsables. D’ailleurs ce n’est pas vraiment la municipalité actuelle qui est responsable de son accès au pouvoir, mais ceux qui lui ont ouvert la route en déstabilisant la commune lorsqu’elle fonctionnait normalement, il y a 5 ans en arrière.
Aujourd’hui l’urgence est de remettre en ordre de fonctionnement les services publics essentiels, restaurer la sécurité de la population et notamment des plus fragiles comme les anciens et les enfants. Le travail est immense.
« J’aime Linas » vient d’alerter Madame la Ministre chargée des collectivités locales. Nous demandons que l’État prenne la tutelle de la commune sur le secteur scolaire et que des référents chargés de l’école et de la restauration municipale soient désignés par le préfet.
